samedi 19 novembre 2011

La finance apatride entre en guerre contre les peuples


Par Steven C,


Incroyable et pourtant. La chaîne de télévision américaine MSNBC vient de révéler la contre-attaque des lobbies financiers aux Etats-Unis. Ces différents réseaux d'argent commenceraient en effet à réfléchir à la manière de faire taire le mouvement de protestation Occupy Wall Street.

Il en ressortirait pour l'instant une proposition de mise sur le tapis de la bagatelle de 850 00 dollars pour museler ces agitateurs dérangeants.

Au programme, des méthodes dignes de l'URSS:  Enquêtes sur le passé des acteurs du mouvement, campagnes de décrédibilisations, pressions sur leurs soutiens, ou autres dons bien entendu désintéressés à la police de New York...


Voilà l'Oligarchie en action. Voilà le vrai visage de la petite clique qui tient le monde par la Banque.
Après avoir amené les peuples au chaos économique, elle exige d'eux d'avoir la politesse de se laisser piller jusqu'au bout et en silence.

Les peuples désobéissants subiront le même destin que la Grèce et l'Italie la semaine passée. C'est à dire la mise sous tutelle officielle. La manière dont Lucas Papademos et Mario Monti, deux lugubres pions de la célèbre banque Goldman Sachs, ont été placés à la tête de ces deux nations historiques, révèle à ceux qui en doutaient encore à quel point le pouvoir de ces élites d'argent est considérable.

Mario Draghi, récemment nommé à la tête de la BCE, a quant à lui tout simplement été le vice-président de Goldman Sachs Europe pendant plus de trois ans. Quand on sait que c'est cette banque qui a participé au maquillage des comptes de la Grèce au moment de son entrée dans la zone euro on comprend instantanément tout le procédé infiniment pervers de la Banque pour déposséder les peuples de leur souveraineté.
 Typiquement mafieuse, la méthode consiste en trois phases distinctes:

- D'abord instaurer dans chaque Etat un système économique suicidaire qui mènera irrésistiblement le pays à la faillite. Soit par des "conseils" avisés aux gouvernements comme pour la Grèce, soit par des lois promulguées dans le plus grand silence comme la loi Pompidou-Giscard de 1973 en France.

- Puis grâce aux lois et conseils pré-cités, prêter aux Etats l'argent qu'ils n'ont plus le droit de créer eux-même. Ces prêts étant bien entendu soumis à des intérêts tellement élevés qu'ils empêchent toute possibilité de remboursement de la part des Etats. D'où l'accumulation de ces dettes prétendument "souveraines".

- Enfin, une fois ces dettes devenues colossales et en feignant la surprise, pointer du doigt les Etats en faillite via les agences de notation. Et sous prétexte de les aider à "sortir de la crise", prendre le contrôle intégral des Etats par la voie officielle. Il ne reste plus aux banques qu'à amasser à l'infini les bénéfices des intérêts en toute quiétude, tandis que les peuples sont renvoyés à un esclavage qu'ils croyaient disparu.


Seulement ce système ne peut fonctionner que si l'agonie des nations n'est pas trop agitée.
Et justement ces peuples commencent à entrevoir la réalité.
Ils commencent à comprendre la trahison dont ils ont été victimes.
Ils commencent à demander à leurs élites de rendre des comptes.
Voilà pourquoi aujourd'hui la Banque n'hésite plus à faire tomber le masque démocratique.
Voilà pourquoi hier les marchés ont pu à eux seuls jeter le référendum grec aux oubliettes.
Mais surtout voilà pourquoi demain pour nous, plutôt que de choisir docilement entre Hollande ou Sarközy, la Révolution des Nations ne sera plus une simple option.

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