tag:blogger.com,1999:blog-62871343910832924392024-02-08T21:15:30.020+01:00Dernier CarréRéflexions sur la mort d'une NationVehmichttp://www.blogger.com/profile/07822373206108337215noreply@blogger.comBlogger11125tag:blogger.com,1999:blog-6287134391083292439.post-35216246969488089802012-03-12T19:09:00.006+01:002012-03-29T13:56:52.658+02:00De l'Untermensch politique<div style="margin-bottom: 0cm;"><br />
</div><div style="margin-bottom: 0cm;"><b>Par Steven C,</b></div><div style="margin-bottom: 0cm;"><br />
</div><div style="margin-bottom: 0cm;"><br />
</div><div style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-size: small;">Pour l'homme de Droite, le véritable, celui qui a le cœur à Gauche, rien ne paraît plus transparent, lâche, révulsant que le partisan UMP. Pire encore si celui-ci,régulièrement, au détour d'une discussion, semble se découvrir dans les idées quelque accointance ou convergence avec les vôtres. Défendez-les jalousement ! Ne le laissez pas s'en saisir, ne serait-ce que d'une parcelle ! Repoussez-le aussitôt dans ses contradictions embrumées ! Tracez entre votre idéal et le sien la ligne de démarcation qui se doit ! Sans quoi désormais enhardi il aurait tôt fait de vous attirer dans ses sombres préoccupations mêlant « réalisme politique », « calcul électoral », « vote utile », voire même « alliance de salut public face à une gôche honnie » pour les plus téméraires ! </span> </div><div style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-size: small;"><br />
</span> </div><div style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-size: small;">Nationalistes de tous poils, hommes d'honneur et de valeurs, gardez vous-en ! Ca n'est pas une entente d'égal à égal qu'ils vous proposent là, pas même une hypothétique ouverture qu'ils ont à l'esprit, mais bel et bien une sujétion des plus vulgaires. Un ralliement, un soutien à leurs prétentions gamellardes ! Eternel soumis, perpétuel égaré, du cynique le plus assumé, débordant de morgue , à la pauvre âme en quête d'une identité et dont la symbolique persistante d'une Droite virile et intransigeante semblait répondre à ses attentes. Aisément mis en défaut, tous vous reconnaissant pertinence et justesse de réflexion sur tel sujet puis sur tel autre, jusqu'à se rendre à l'évidence, celle voulant que vous le dépassiez en tout point, de la lucidité à la morale en passant par les convictions. A ce point, battant en retraite, il mènera le plus souvent tous les combats d'arrière-garde possibles, exhumant chaque sondage truqué, chaque parole trahie, chaque article mensonger, susceptible de le préserver encore un peu de l'inévitable mise en relief de son inconsistance politique.</span></div><div style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-size: small;"><br />
</span> </div><div style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-size: small;">Et si d'aventure la cohérence froide, sincère, implacable de votre discours l'amenait à discerner en vous et votre bataille sa nouvelle lubie, repoussez-le encore ! La Nation et ses défenseurs ne sauraient se donner au premier transfuge venu ! Renvoyez-le dans les livres, dans les églises, tous ce dont il avait cru pouvoir se passer pour devenir un Homme digne de ce nom ! Dressez-le ! Dressez-le afin qu'il vous mérite, qu'il nous mérite ! Faites lui voir ce que l'affairisme, l'individualisme et la jouissance sans frein enseignée par ses élites ont fait de lui : L'Untermensch du XXI ème siècle, trompé permanent, méprisé à juste titre, tantôt idiot, tantôt menteur, toujours compromis !</span></div>Vehmichttp://www.blogger.com/profile/07822373206108337215noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6287134391083292439.post-50835256606198858332011-12-29T11:12:00.000+01:002011-12-29T11:12:26.871+01:00Désinformation des médias de masse en imagesVoilà une vidéo édifiante pour illustrer l'opération de désinformation massive effectuée par les médias occidentaux. Mensonge sur mensonge, entre incompétence et manipulation.<br />
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<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><iframe allowfullscreen='allowfullscreen' webkitallowfullscreen='webkitallowfullscreen' mozallowfullscreen='mozallowfullscreen' width='320' height='266' src='https://www.youtube.com/embed/RtVzRWN0fQE?feature=player_embedded' frameborder='0'></iframe></div>Vehmichttp://www.blogger.com/profile/07822373206108337215noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6287134391083292439.post-18436963023443236122011-12-28T20:38:00.004+01:002011-12-28T20:41:32.870+01:00Les projets d'excellence ou la honte de la République<div style="margin-bottom: 0cm;"><br />
<b>Par J. L.</b><br />
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Un mouvement inouï se développe dans notre système éducatif, arrivés au bout de l'école au mérite, nos dirigeants ne savent plus comment faire pour ignorer l'échec de notre politique d'assimilation depuis 40 ans. Certes l'école française, aussi excellente fut-elle, ne constitue plus qu'un amas sans forme, dont les ruines qui nous sont léguées aujourd'hui ne nous laissent guère présager de bonnes choses, mais les inégalités subsistent.</div><a name='more'></a><br />
<div style="margin-bottom: 0cm;">Le niveau de français des établissements classés en ZEP est dramatique, se limitant à un vocabulaire de 300 mots (au mieux). Peu d'élèves dont le courage est fort s'en sortent. Monsieur Sarkozy a trouvé la solution: l'ouverture de classes pour les élèves d'établissements difficiles. Autrement dit, des passes-droit ! Le résultat: un taux d'échec inquiétant, mais prévisible. Un peu comme comme un mythe, notre personnel politique l'a érigé en slogan, ne comprenant pas qu'instaurer de telles discriminations positives va entrainer de fait des places en moins pour d'autres élèves méritants, mais qui eux seront nés dans une famille issue des classes moyennes inférieures. Ces classes moyennes inférieures, certes un peu plus cultivées, ne constituent pas une élite bourgeoise bénéficiant de grandes connaissances et de facilités dès le départ.</div><div style="margin-bottom: 0cm;">Cela est le signe d'un aveu d'impuissance. Plutôt que de chercher comment donner le goût du savoir à des générations qui l'ont perdu, on instaure des barrières inférieures, des notations plus souples, on excuse, on justifie, sans même se demander si ces élites que l'on veut constituer ne vont pas uniquement nous mener droit dans le mur.<br />
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</div><div style="margin-bottom: 0cm;">Il est incontestable que la classe des députés, blanche, entre 50 et 70 ans, de classes moyennes supérieures voire supérieures, ne représente pas la France que leur prédécesseurs nous ont laissé, mais est-ce cela que l'on veut faire de notre démocratie? Au-revoir la méritocratie, dogme qui je vous l'accorde semblait déjà relever du mythe, au-revoir les grands principes de notre déclaration des droits de l'homme.</div><div style="margin-bottom: 0cm;">Ainsi l'on édicte des normes sur la parité ou sur les grandes écoles, croyant que le seul moyen pour parvenir a corrigé les inégalités soit la loi. Je suis sûr que les personnes qui bénéficieront de ces avantages se sentiront fiers de leur place, largement méritée vous en conviendrait. Mais cela concerne peu notre personnel politique, préférant, une fois n'est pas coutume, la forme au fond !</div>Vehmichttp://www.blogger.com/profile/07822373206108337215noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6287134391083292439.post-91789488566643173182011-12-09T10:33:00.002+01:002011-12-09T10:34:53.457+01:00Eric Zemmour: Marre des phobies à répétition<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: left;"><br />
</div><br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: left;">Quand il se lâche, la lucidité d'un Zemmour lui permet parfois de nous gratifier de véritables perles. Et ce matin là, le moins qu'on puisse dire c'est qu'il était en forme. </div><div class="separator" style="clear: both; text-align: left;"><br />
</div><div class="separator" style="clear: both; text-align: left;">Une chronique débordant de Vérité:</div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br />
</div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br />
</div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br />
</div><div style="text-align: center;"><object class="BLOGGER-youtube-video" classid="clsid:D27CDB6E-AE6D-11cf-96B8-444553540000" codebase="http://download.macromedia.com/pub/shockwave/cabs/flash/swflash.cab#version=6,0,40,0" data-thumbnail-src="http://0.gvt0.com/vi/pz9CdGe_chQ/0.jpg" height="266" width="320"><param name="movie" value="http://www.youtube.com/v/pz9CdGe_chQ&fs=1&source=uds" /><param name="bgcolor" value="#FFFFFF" /><embed width="320" height="266" src="http://www.youtube.com/v/pz9CdGe_chQ&fs=1&source=uds" type="application/x-shockwave-flash"></embed></object></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: left;"><br />
</div>Vehmichttp://www.blogger.com/profile/07822373206108337215noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6287134391083292439.post-33097047651134329402011-12-05T16:54:00.010+01:002011-12-08T00:49:07.155+01:00De la nécessaire démystification de nos élites<b>Par Steven C,</b><br />
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<div style="margin-bottom: 0cm;">Une étape cruciale accompagne tout processus révolutionnaire de masse. Elle est atteinte à l'instant où le mépris des foules envers ses élites se substitue définitivement à la simple défiance. Celui où la dernière once de crédibilité qu'il restait aux castes dirigeantes s'évapore pour de bon au contact de la réalité. Le lien de subordination imaginaire entre elles et le peuples se rompt soudainement. Elle aboutit le plus souvent à l'élimination pure et simple sinon physique, au moins symbolique de leurs représentants.</div><br />
<div style="margin-bottom: 0cm;"></div><a name='more'></a><br />
<div style="margin-bottom: 0cm;">Pas étonnant donc que ces élites de pouvoir, ces 1% qui commandent aux 99% restants se démènent pour sauvegarder cette déférence du peuple à leur égard. Toutes main dans la main, plus médiocres les unes que les autres, elles s'acharnent à maintenir en place le système qui les nourrit. Qu'elles soient juridiques, politiques, économiques ou bien médiatiques, elles tentent de se parer d'un statut supérieur, quasi-mystique. Chacune d'elles rivalise d'ingéniosité quant aux artifices employés pour y parvenir.</div><br />
<div style="margin-bottom: 0cm;"><br />
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</div><div style="margin-bottom: 0cm;">C'est peut-être dans la Justice que la mascarade légitimante est la plus grossière. Dans de majestueux tribunaux-théâtres la vérité des juges est assénée au milieu d'une authentique mise en scène. Avec ses acteurs, ses rôles, ses souffleurs, ses costumes et son scénario. Cette pièce solennelle, presque rituelle, impressionne à loisir le modeste justiciable.</div><br />
<div style="margin-bottom: 0cm;">Au spectacle d'un tribunal s'ajoute le prestige du raisonnement juridique. Apparemment sans faille, le syllogisme (majeure: loi – mineure: cas d'espèce - conclusion) tend à légitimer définitivement les décisions rendues. </div><br />
<div style="margin-bottom: 0cm;">Pourtant derrière le jargon juridique et l'énoncé de grands principes qui semblent s'imbriquer les uns dans les autres de la plus parfaite des façons se situe pourtant l'interprétation du juge. Procédé arbitraire, subjectif, mais qui constitue bel et bien le fondement de tout raisonnement juridique. Sa simple présence sape à elle seule toute prétention d'objectivité de la Justice. Le jugement rendu n'est jamais l'aboutissement du cheminement logique, implacable, qu'il prétend être.</div><br />
<div style="margin-bottom: 0cm;">Tout cela est bien sûr soigneusement dissimulé et la vérité qui sort de la bouche du juge paraît s'imposer d'elle-même, presque transcendantale.</div><br />
<div style="margin-bottom: 0cm;">Un recours est souvent possible, mais il ne consiste finalement qu'à réitérer ce procédé artificiel et trompeur ailleurs, dans un autre tribunal. Certes plus imposant, mieux fréquenté, plus cher aussi: plus légitime en somme! Mais souffrant bel et bien des mêmes vices structurels. </div><br />
<div style="margin-bottom: 0cm;"><br />
</div><div style="margin-bottom: 0cm;">Au delà-même de son application par le juge, il faut comprendre que la loi en elle-même jouit d'une légitimité surfaite qu'elle ne mérite pas. Œuvre du législateur, émanation de la volonté générale, elle est présentée comme on ne peut plus légitime et ne saurait en théorie être remise en question. Les esthètes du Droit lui vouent d'ailleurs un véritable culte: Est bon ce qui est conforme à la loi. </div><br />
<div style="margin-bottom: 0cm;">C'est oublier bien vite le vulgaire écran auquel le Droit se réduit. Interface factice entre une élite politique et le peuple auquel elle commande, le Droit est devenu l'instrument de soumission, le « passe-partout » universel de nos Etats modernes. Si la volonté politique à l'origine du Droit est mauvaise, le Droit en tant que simple outil inanimé, sera nécessairement mauvais. Il est important de réaliser que la conformité au Droit n'a aucune valeur en soi.</div><br />
<div style="margin-bottom: 0cm;"><br />
</div><div style="margin-bottom: 0cm;">Et justement dans le domaine de la représentation politique, c'est par le vote que la légitimité prétend s'obtenir. Pourtant un vote n'a de quelconque valeur que s'il est un acte éclairé. Tel n'est évidemment pas le cas dans nos « démocraties » d'opinion et de marché. </div><br />
<div style="margin-bottom: 0cm;">Les ravages de l'individualisme et de la société de consommation ont définitivement substitué le consommateur au citoyen. L'immense majorité de la population, peu politisée, désintéressée de la chose publique n'est clairement pas en mesure de désigner ses représentants autrement qu'elle choisirait le favori d'une émission de télé-réalité. Le vote n'est plus rationnel et idéologique (l'a-t-il déjà été ?). Il est désormais intégralement soumis à la « com' », totalement psychologisé, aisément orienté par le traitement médiatique qui est réservé aux différentes formations et à leurs candidats respectifs. Quand on sait quel est le degré de partialité éhontée des médias ainsi que les intérêts qu'ils défendent, on se demande alors ce qu'il peut bien rester de la légitimité supposée de ces élus.</div><br />
<div style="margin-bottom: 0cm;"><br />
</div><div style="margin-bottom: 0cm;">A propos de la caste politique en place, il est d'ailleurs amusant que son maître-mot par les temps qui courent soit « compétence ».</div><br />
<div style="margin-bottom: 0cm;">La France est ruinée par les marchés auxquels elle s'est soumise en 1973. Elle est enfermée dans le carcan de l'UE qui lui impose un ultra-libéralisme suicidaire. Elle est le lieu d'une dramatique crise sociale. A laquelle s'ajoute une crise ethnique, provoquée par une politique d'immigration irraisonnée et une intégration dont on se demande si elle n'a pas été purement et simplement programmée pour être un échec. Elle a abandonné toute idée de communauté nationale et sombré dans un individualisme et un tout-marchand des plus consternants.</div><br />
<div style="margin-bottom: 0cm;">Et pourtant, malgré ce bilan tragique, l'UMP comme le PS ne cessent de clamer leur « compétence ». Comment un Sarkozy qui a aggravé à lui seul le déficit public de 500 milliards d'euros ces 5 dernières années peut encore se permettre un ton si condescendant à l'égard de ceux qu'il qualifie de « populistes irresponsables » ? Comment avec un tel aplomb et une telle suffisance cette élite ratée peut encore se prétendre « compétente » ?</div><br />
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<div style="margin-bottom: 0cm;">Mais c'est sûrement le petit monde médiatique qui joue de son statut de la manière la plus sournoise et insupportable. Ce procédé est malheureusement diablement efficace. Les médias de masse font véritablement la pluie et le beau temps dans l'opinion publique. Il est incroyable de voir à quel point l'assertion la plus absurde et infondée devient un argument d'autorité incontestable une fois qu'elle a franchi le filtre d'un JT de TF1 ou France 2.</div><br />
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<div style="margin-bottom: 0cm;">Là où la caste politique se prétend « compétente », la caste médiatique quant à elle se déclare, avec beaucoup d'humour, « indépendante ». </div><br />
<div style="margin-bottom: 0cm;">Non contents d'être entièrement vendus à quelques groupes financiers facilement identifiables, les médias de masse sont tout simplement devenus les chiens de garde de la pensée unique. A la moindre incartade repérée la meute se met à aboyer si furieusement que ceux qui en font les frais sont le plus souvent salis et marginalisés à vie.</div><br />
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<div style="margin-bottom: 0cm;">La mémorable levée de boucliers suite au fameux sketch de Dieudonné en est l'exemple typique: en 3 jours, la bien-pensance médiatique a réussi l'exploit de faire d'un militant antiraciste de gauche, un monstrueux antisémite d'extrême-droite. </div><br />
<div style="margin-bottom: 0cm;">Plus récemment c'est la repentance surréaliste de l'animateur Eric Mazet sur le plateau de Morandini, promu inquisiteur en chef pour l'occasion, qui laisse un goût bien amer.</div><br />
<div style="margin-bottom: 0cm;">Sans l'indignation collective et surjouée de quelques pontes médiatiques et communautaristes, il est probable que personne n'aurait relevé là un quelconque blasphème. Les prétendus scandales dénoncés par les médias sont en réalité créés de toutes pièces puis suggérés à la population. Elle est ainsi à incitée à se révolter avec eux par pur réflexe pavlovien. Il est d'ailleurs frappant de constater régulièrement le décalage qui existe entre l'opinion dispensée par les médias et la réception qui en est faite par un peuple dans lequel subsiste encore malgré tout une once de lucidité.</div><br />
<div style="margin-bottom: 0cm;"><br />
</div><div style="margin-bottom: 0cm;">Entre deux séances d'abrutissement collectif, on assiste parfois à l'acte héroïque, humaniste et éminemment intègre d'un Ruquier qui consiste à refuser de recevoir une candidate des plus sérieuses à l'élection présidentielle sur son plateau puis consacrer une émission entière à cracher dessus en son absence.</div><br />
<div style="margin-bottom: 0cm;">Quant à un Drücker, il semble parfaitement assumer d'ignorer purement et simplement l'exigence de neutralité du service public. Seront contents de le savoir les 20% de contribuables ainsi bafoués, qui financent pourtant la diarrhée télévisuelle qu'il nous inflige chaque dimanche.</div><br />
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<div style="margin-bottom: 0cm;">Mais le rôle des médias ne se limite pas à sa lutte sans relâche contre une hypothétique résurgence de la Bête immonde, loin de là! </div><br />
<div style="margin-bottom: 0cm;">Il consiste également à donner la parole aux plus formidables incompétents qu'on puisse trouver. C'est ainsi qu'un Alain Minc, prétendu économiste a encore droit à la parole sur tous les sujets économiques. Alors que chacun de ses diagnostics depuis des années s'est avéré être l'exact contraire de la réalité. Il défendait en effet il y a encore quelques mois l'idée selon laquelle une fin de l'euro relevait du fantasme le plus complet et tournait en ridicule les allégations contraires.</div><br />
<div style="margin-bottom: 0cm;"><br />
</div><div style="margin-bottom: 0cm;">L'élite médiatique c'est aussi celle qui nous a soutenu mordicus que l'Irak croulait sous les armes de destruction massive. Et pas échaudée le moins du monde, elle récidive aujourd'hui avec l'Iran.</div><br />
<div style="margin-bottom: 0cm;">A contrario elle omet étrangement de nous parler des centaines de crimes racistes anti-noirs perpétrés en ce moment-même par les rebelles du CNT en Libye. Ceux-là mêmes que notre va-t-guerre de président a soutenus, et ce avec une approbation médiatique unanime.</div><br />
<div style="margin-bottom: 0cm;">Les célèbres traductions mensongères dans les reportages des différents JT, que des internautes facétieux se font une joie de mettre en évidence, sont quant à elles de véritables perles.</div><br />
<div style="margin-bottom: 0cm;"><br />
</div><div style="margin-bottom: 0cm;">La boucle est bouclée avec la construction d'une opposition des plus factices. Cette entreprise passe par la mise en avant de subversifs en carton-pâte du genre d'un Ariel Wizman ou d'un Stéphane Guillon. Du haut de leurs poncifs et banalités désolantes, noyés dans un politiquement correct faussement provocateur, ils feignent d'incarner la libre-parole et la dissidence. Ces résistants aux petits bras restent en réalité sagement dans le cadre que la bien-pensance leur impose. Même un Zemmour, un peu plus respectable et cultivé prend bien garde à ne pas franchir la ligne jaune. Quand aux Guignols de Canal, leur rôle objectif est de systématiquement tourner en ridicule tous les sujets sérieux qui mériteraient au contraire d'être décryptés en profondeur.</div><br />
<div style="margin-bottom: 0cm;">A l'inverse les Soral, les Meyssan, les Chouard, véritablement dérangeants eux, ont été immédiatement remercié dès qu'ils ont commencé à s'aventurer sur les vrais terrains sensibles, les sujets qui fâchent, et pas pour de faux! </div><br />
<div style="margin-bottom: 0cm;"><br />
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</div><div style="margin-bottom: 0cm;">Chaque jour on ne peut que constater davantage la bassesse de ces prétendues élites. La relative respectabilité dont elles jouissent encore dans l'inconscient collectif n'est justifiée par rien. Elles ne se maintiennent que par la tromperie, agrémentée d'un paraître des plus mensongers. Liées les unes aux autres par une idéologie commune, elles imposent leur standards de pensée. Lesquels se révèlent être plus pervers de jour en jour. </div><br />
<div style="margin-bottom: 0cm;">Cette dictature de la pensée, car c'est de ça qu'il s'agit, est peut-être la plus dangereuse qu'on ait connue. Car c'est la plus douce, la plus imperceptible. Sa domination ne passe plus par la force brute. Toute velléité révolutionnaire est coupée à la racine par la société de consommation. Quel meilleur moyen pour combattre un peuple potentiellement révolutionnaire que de le transformer en un consommariat malléable, émasculé, mais aussi culpabilisé et déraciné, prêt à toutes les compromissions pour préserver son petit confort égoïste, ses loisirs futiles.</div><br />
<div style="margin-bottom: 0cm;">Les sirènes de l'individualisme béat résonnent pour chacun d'entre nous. Mais il est de notre devoir de les combattre. D'ébranler cette police de la pensée. Et de réaliser enfin que nous sommes parfaitement aptes à nous saisir de la chose publique, tout aussi compétents que ceux à qui, depuis des années, par résignation, nous avons délégué notre pensée, notre identité et notre souveraineté! </div>Vehmichttp://www.blogger.com/profile/07822373206108337215noreply@blogger.com3tag:blogger.com,1999:blog-6287134391083292439.post-72846923167058651412011-12-03T11:29:00.001+01:002011-12-03T11:30:22.516+01:00Progrès et valeurs: quelle société voulons-nous adopter?<div align="CENTER" style="margin-bottom: 0cm;"><b><br />
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<div style="text-align: left;"><b>Par J.L.</b></div></div><div align="CENTER" style="margin-bottom: 0cm;"><br />
</div><div style="margin-bottom: 0cm;">Force est de constater que depuis la fin du XXe siècle, un mouvement de libéralisation des mœurs s'est accompli au sein de notre société. Le fameux débat qui se déroule depuis fort longtemps consiste en savoir si ce doit être la société qui s'adapte au droit, ou le droit qui doit suivre les évolutions de la société. Actuellement, la question semble tranchée, du moins pour la majorité de la classe politique, française comme européenne. Le droit doit s'adapter aux évolutions éparses de notre société, résultant de la libéralisation des mœurs et des codes adoptés peu à peu dont il est difficile de se démarquer. Afin d'illustrer mon propos, je vais tâcher de me pencher sur trois exemples simples, mais très caractéristiques du débat qui n'a pas lieu et qui devrait pourtant exister.</div><a name='more'></a><br />
<div style="margin-bottom: 0cm; text-decoration: none;"><br />
</div><div style="margin-bottom: 0cm; text-decoration: none;"><span style="font-size: small;"><b>« Cette situation qui bouscule le modèle traditionnel de la famille... »</b></span></div><div style="margin-bottom: 0cm;"><br />
</div><div style="margin-bottom: 0cm;">En premier lieu, la question du mariage et de l'adoption par deux personnes de même sexe. C'est surement l'évolution la plus spectaculaire, l'homosexualité qui était il y a encore peu de temps cachée, refoulée, a désormais gagné en liberté. On peut le noter notamment aux États-Unis avec l'épopée d'Harvey Milk, au prix de durs combats et de rudes oppositions. Au-delà du jugement de valeur, on peut se demander quelle place accorder à cette situation qui bouscule le modèle traditionnel de la famille. La doctrine droit-de-l'hommiste soutient l'égalité des droits entre les citoyens, quelque soit leur orientation sexuelle, et celle se voulant plus traditionnelle pointant du doigt l'effritement du modèle traditionnel de la famille, déjà mis à mal par les familles recomposées, et les risques que pourrait engendrer le manque d'une figure masculine, ou féminine, dans l'éducation de l'enfant. Ces questions ne sont actuellement pas tranchées, même si en Europe, au-delà de tout débat de fond, l'acceptation du mariage homosexuel est déjà presque acquise. Elles méritent cependant une véritable confrontation d'idée. Pour ma part, une union faisant bénéficier des mêmes droits homosexuels et hétérosexuels constituerait la solution la plus équitable, mais qui ne s'appellerait pas mariage, qui lui constitue un socle traditionnel, mis en place par l'Eglise chrétienne, et qui ne devrait pas être remise en cause. </div><div style="margin-bottom: 0cm; text-decoration: none;"><br />
</div><div style="margin-bottom: 0cm; text-decoration: none;"><span style="font-size: small;"><b>« ...se calquant sur le modèle suédois »</b></span></div><div style="margin-bottom: 0cm;"><br />
</div><div style="margin-bottom: 0cm;">Comme autre exemple significatif, nous retrouvons la prostitution. Phénomène beaucoup plus ancien (cf « métier le plus ancien du monde »), il est sujet à beaucoup de controverses, ouvrant des polémiques de nouveau entre défenseurs des droits de l'homme, avec ici de la femme oppressée, entravée par sa servitude (ici involontaire dans la théorie qu'ils exposent); et une vision plus traditionnelle, voulant protéger ce «métier» qu'ils considèrent comme étant une simple prestation de services rendus contre rémunération, entre personne consentante. Mille et un arguments s'opposent sur cette question, les uns considérant que les prostituées sont exploitées par des réseaux et contraintes pour vivre ou aider leur famille à se prostituer. Or, force est de constater qu'il y a également des femmes qui ont choisi d'exercer ce métier, bien que ce ne soit pas de pure joie. De l'autre côté, certains considèrent que ces femmes l'ont choisi, et que la liberté d'utilisation de son corps l'emporte sur toute autre question, mais là aussi force est de constater que certaines filles (notamment de l'Est et africaines), sont amenées de forces et soumises à la prostitution. Deux types de solutions s'affrontent, tout d'abord l'abolition de la prostitution, se calquant sur le modèle suédois, et une autre prônant la légalisation, la fin du concept de racolage, et la réouverture de maisons closes. Mon penchant étatiste me pousse à soutenir cette réouverture, qui serait contrôlée, mais là encore on se retrouve face au même problème que pour la drogue, la légalisation n'entrainera pas la fin du trafic. Le camp opposé prône l'interdiction, mais là encore la situation inverse de celle voulue se retrouvera, celle d'une précarisation de la situation des prostituées, et non une disparition de ce phénomène. Nous voilà donc dans une impasse, dont je ne saurais chers lecteurs vous sortir, mais cela se règlera vraisemblablement par une loi l'interdisant, nous calquant donc sur le modèle de la sociale-démocratie suédoise.</div><div style="margin-bottom: 0cm;"><br />
</div><div style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-size: small;"><b>« un droit à la vie...ou...un droit à la dignité »</b></span></div><div style="margin-bottom: 0cm;"><br />
</div><div style="margin-bottom: 0cm;">Enfin dernier exemple, l'euthanasie. Ce clivage est plus complexe, certains soutiennent un droit à la vie, une valeur morale soit-elle, selon laquelle la vie vaut plus que tout, même dans l'agonie, et d'autre part, ceux qui soutiennent un droit à la dignité, la possibilité de partir en limitant ses souffrances. Là encore un mouvement général en Europe pousse à l'acceptation de l'euthanasie, présentant les choses de manière quelque peu simpliste, oubliant de préciser les problèmes de fonctionnement d'un tel mécanisme, dans quel cas l'on pourra prendre cette décision, sans que cela soit considéré comme un suicide assisté, mais plus comme une délivrance accompagnée. Cette question est donc plus complexe qu'il ne le semble. J'opterais pour ma part pour une solution qui constitue un compromis, une euthanasie légale, organisée toutefois de façon stricte. Face à toutes les questions de mœurs, un libéralisme moral couplé à un féminisme irrationnel sévit dans tout le continent européen. Il serait donc intéressant de soulever des débats sans décrédibiliser certaines propositions, contre la pensée unique et bienfaisante, car oui, une société est faite de libertés mais aussi de mesures cadres, organisant la cohésion et le bon fonctionnement de notre société. Le pouvoir politique (le droit) doit donc réaffirmer son importance, face à une société qui dicte de plus en plus ses solutions, à la manière des religions qui, si on ne les repousse pas un minimum envahissent l'espace public.</div><div style="margin-bottom: 0cm;"><br />
</div><div style="margin-bottom: 0cm;">En conclusion, il faut savoir juger selon une juste mesure les droits de chacun, tout en sachant préserver la cohésion de notre société. J'aurais pu traiter d'autres sujets comme la peine de mort, l'avortement, ou d'autres questions de mœurs qui font polémiques, mais ces trois exemples auront permis d'ouvrir un certain angle de vue, afin de vous permettre de mieux appréhender les enjeux que constituent les questions morales, paraissant secondaires face à des conditions physiologiques, mais pourtant capitales. Dans ce début de développement, je me positionne comme vous l'aurez constaté de façon quelque peu contradictoires, favorisant une démarche plus à l'écoute de la société, face à l'homosexualité et l'euthanasie (cependant marqué par un certain étatisme), et une vision plus traditionnelle concernant la prostitution, qui je penserais serait mieux appréhendée légalement. Les questions morales sont dépendantes de nos affinités, notre parcours, ce qui constitue un véritable problème pour le législateur qui lui, devra trancher pour de bon.</div>Vehmichttp://www.blogger.com/profile/07822373206108337215noreply@blogger.com5tag:blogger.com,1999:blog-6287134391083292439.post-592092909298637832011-11-19T22:40:00.017+01:002011-12-05T12:46:48.893+01:00La finance apatride entre en guerre contre les peuples<div style="color: #990000;"><br />
<div style="color: black;"><b>Par Steven C,</b></div></div><br />
<br />
Incroyable et pourtant. La chaîne de télévision américaine MSNBC vient de révéler la contre-attaque des lobbies financiers aux Etats-Unis. Ces différents réseaux d'argent commenceraient en effet à réfléchir à la manière de faire taire le mouvement de protestation Occupy Wall Street.<br />
<br />
Il en ressortirait pour l'instant une proposition de mise sur le tapis de la bagatelle de 850 00 dollars pour museler ces agitateurs dérangeants.<br />
<br />
Au programme, des méthodes dignes de l'URSS: Enquêtes sur le passé des acteurs du mouvement, campagnes de décrédibilisations, pressions sur leurs soutiens, ou autres dons bien entendu désintéressés à la police de New York...<br />
<a name='more'></a><br />
<br />
Voilà l'Oligarchie en action. Voilà le vrai visage de la petite clique qui tient le monde par la Banque.<br />
Après avoir amené les peuples au chaos économique, elle exige d'eux d'avoir la politesse de se laisser piller jusqu'au bout et en silence.<br />
<br />
Les peuples désobéissants subiront le même destin que la Grèce et l'Italie la semaine passée. C'est à dire la mise sous tutelle officielle. La manière dont Lucas Papademos et Mario Monti, deux lugubres pions de la célèbre banque Goldman Sachs, ont été placés à la tête de ces deux nations historiques, révèle à ceux qui en doutaient encore à quel point le pouvoir de ces élites d'argent est considérable.<br />
<br />
Mario Draghi, récemment nommé à la tête de la BCE, a quant à lui tout simplement été le vice-président de Goldman Sachs Europe pendant plus de trois ans. Quand on sait que c'est cette banque qui a participé au maquillage des comptes de la Grèce au moment de son entrée dans la zone euro on comprend instantanément tout le procédé infiniment pervers de la Banque pour déposséder les peuples de leur souveraineté.<br />
Typiquement mafieuse, la méthode consiste en trois phases distinctes:<br />
<br />
- D'abord instaurer dans chaque Etat un système économique suicidaire qui mènera irrésistiblement le pays à la faillite. Soit par des "conseils" avisés aux gouvernements comme pour la Grèce, soit par des lois promulguées dans le plus grand silence comme la loi Pompidou-Giscard de 1973 en France.<br />
<br />
- Puis grâce aux lois et conseils pré-cités, prêter aux Etats l'argent qu'ils n'ont plus le droit de créer eux-même. Ces prêts étant bien entendu soumis à des intérêts tellement élevés qu'ils empêchent toute possibilité de remboursement de la part des Etats. D'où l'accumulation de ces dettes prétendument "souveraines".<br />
<br />
- Enfin, une fois ces dettes devenues colossales et en feignant la surprise, pointer du doigt les Etats en faillite via les agences de notation. Et sous prétexte de les aider à "sortir de la crise", prendre le contrôle intégral des Etats par la voie officielle. Il ne reste plus aux banques qu'à amasser à l'infini les bénéfices des intérêts en toute quiétude, tandis que les peuples sont renvoyés à un esclavage qu'ils croyaient disparu.<br />
<br />
<br />
Seulement ce système ne peut fonctionner que si l'agonie des nations n'est pas trop agitée.<br />
Et justement ces peuples commencent à entrevoir la réalité.<br />
Ils commencent à comprendre la trahison dont ils ont été victimes.<br />
Ils commencent à demander à leurs élites de rendre des comptes.<br />
Voilà pourquoi aujourd'hui la Banque n'hésite plus à faire tomber le masque démocratique.<br />
Voilà pourquoi hier les marchés ont pu à eux seuls jeter le référendum grec aux oubliettes.<br />
Mais surtout voilà pourquoi demain pour nous, plutôt que de choisir docilement entre Hollande ou Sarközy, la Révolution des Nations ne sera plus une simple option.Vehmichttp://www.blogger.com/profile/07822373206108337215noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6287134391083292439.post-44339106671720052552011-11-08T09:18:00.000+01:002011-11-08T09:18:43.212+01:00L'UE: La plus subtile des dictatures<div class="separator" style="clear: both; text-align: left;"><br />
</div><div class="separator" style="clear: both; text-align: left;">Etienne Chouard, citoyen a priori tout ce qu'il y a de plus de normal, prof d'économie et brebis quelconque, est sorti du troupeau en 2005. C'est pendant la campagne du référendum sur le Traité instituant une Constitution pour l'Europe qu'il s'est fait connaitre sur internet en militant activement pour le NON. </div><div class="separator" style="clear: both; text-align: left;">Les argumentations lucides et pertinentes qu'il a développées durant plusieurs semaines sur son site ont été rapidement relayées via des blogs, des chaînes de mail et le bouche à oreilles.</div><div class="separator" style="clear: both; text-align: left;">Il a depuis, approfondi sa réflexion en élargissant son champ de recherche avec des sujets comme celui du pouvoir des banques, de la démocratie et bien sûr l'Union Européenne. Il nous livre ici une synthèse édifiante et parfaitement accessible à chacun sur la vraie nature de ce monstre institutionnel.</div><div class="separator" style="clear: both; text-align: left;"><br />
</div><div class="separator" style="clear: both; text-align: left;"><br />
</div><div style="text-align: center;"><iframe allowfullscreen='allowfullscreen' webkitallowfullscreen='webkitallowfullscreen' mozallowfullscreen='mozallowfullscreen' width='320' height='266' src='https://www.youtube.com/embed/fEwCJEbJ9Pc?feature=player_embedded' frameborder='0'></iframe></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: left;"></div>Vehmichttp://www.blogger.com/profile/07822373206108337215noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6287134391083292439.post-55246063533333024082011-11-06T14:46:00.007+01:002011-11-20T17:56:41.737+01:00Le scrutin majoritaire: Instrument anti-démocratique<div align="LEFT" style="font-weight: normal; margin-bottom: 0cm; text-decoration: none;"><br />
<div style="color: black;"><b><span style="font-size: small;">Par J. L. </span></b></div><br />
<br />
<span style="font-size: small;">À l'orée d'une nouvelle grande étape pour notre pays, de nombreuses questions se posent naturellement à nous: quel renouveau pour la France après plus de 30 ans de politiques à tendance libérale voire ultra-libérale? Quels seront les nouveaux centres de pensée sur l'échiquier politique? Quelles seront les propositions de la nouvelle majorité pour résoudre des problèmes inhérents à la Ve République?</span><br />
<a name='more'></a><br />
<span style="font-size: medium;"><b> </b></span></div><div align="LEFT" style="font-weight: normal; margin-bottom: 0cm; text-decoration: none;"><span style="font-size: medium;"><b> </b></span></div><div align="LEFT" style="font-weight: normal; margin-bottom: 0cm; text-decoration: none;"><span style="font-size: medium;"><b>Une République essoufflée? Ou de simples réajustements à venir?</b></span></div><div align="LEFT" style="font-weight: normal; margin-bottom: 0cm; text-decoration: none;"><br />
</div><div align="LEFT" style="font-weight: normal; margin-bottom: 0cm; text-decoration: none;"><span style="font-size: small;"> Après plus de 50 ans de bons et loyaux (déloyaux?) services, la Ve République, maintes fois remaniée sans pour autant avoir été vidée de sa substance, reste un régime semi-parlementaire à forte tendance présidentielle. La coïncidence entre les élections présidentielles et législatives, suite au référendum du quinquennat proposé par Jacques Chirac à la population a sonné le glas d'un nouveau temps politique. </span> </div><div align="LEFT" style="font-weight: normal; margin-bottom: 0cm; text-decoration: none;"><span style="font-size: small;"> Depuis les années 80, trois cohabitations (Chirac sous Mitterrand en 1986-1988, Balladur sous Mitterrand 1993-1995, et Jospin sous Chirac 1997-2002) ont mis à mal le système politique. Certains ont pu clamer un consensus, un contre-pouvoir au sein même de l'exécutif. La réalité étant un cantonnement aux dispositions de la constitution attribuant pouvoirs et responsabilités au président et au 1er ministre. </span> </div><div align="LEFT" style="font-weight: normal; margin-bottom: 0cm; text-decoration: none;"><span style="font-size: small;"> La concordance entre législatives et présidentielles (une poignée de semaines d'écart entre les deux scrutins), ont entrainé un phénomène majoritaire, qui a permis le renforcement de l'exécutif au détriment du parlement, esclave des projets du gouvernement. La réforme constitutionnelle du 23 juillet 2008 a certes réaffirmé le rôle du parlement, mais même l'ordre du jour au final n'y changera rien, nous sommes face à un système qui subit ses défauts congénitaux, dont nous sommes tous témoins.</span></div><div align="LEFT" style="font-weight: normal; margin-bottom: 0cm; text-decoration: none;"><span style="font-size: small;"> La dernière manifestation est la sous-représentation des mouvements de pensée, scrutin majoritaire pour les élections législatives entrainant un vide d'idée et un manque de renouvellement des forces politiques/</span></div><div align="LEFT" style="margin-bottom: 0cm; text-decoration: none;"><br />
</div><div align="LEFT" style="margin-bottom: 0cm; text-decoration: none;"><span style="font-size: medium;"><b>Opposition mondialisation / antimondialisation: un nouveau clivage</b></span></div><div align="LEFT" style="font-weight: normal; margin-bottom: 0cm; text-decoration: none;"><br />
</div><div align="LEFT" style="font-weight: normal; margin-bottom: 0cm; text-decoration: none;"><span style="font-size: small;"> La crise économique ainsi que la crise de l'euro ont remis à l'ordre du jour des considérations qui n'avaient au fond jamais été mises au placard. La guerre perdue de peu, entamée par Philippe Seguin contre le traité de Maastricht de 1992, le rejet populaire de la constitution européenne en 2005, les signes avant-coureur du rejet d'une Union à deux vitesses, dotée de trois pattes (piliers?), Union se voulant économique, inter-gouvernementale, soumise à des aspirations ultra-libérales et à un avenir dont les élites le voudrait fédéral. </span> </div><div align="LEFT" style="font-weight: normal; margin-bottom: 0cm; text-decoration: none;"><span style="font-size: small;"> Devenue le cheval de Troie d'une mondialisation débridée, supprimant toute barrière douanière, dotant une quinzaine de pays d'un euro fort pour des économies faibles, mettant tous les feux au vert pour une Allemagne faisant pression à la baisse sur ses salaires pour grignoter toute exportation, l'Union qui se voulait forte s'est révélée être une bureaucratie fallacieuse, n'écoutant pas une fois l'appel des peuples à la fin de cette perte de souveraineté soumise par l'oligarchie européenne.</span></div><div align="LEFT" style="font-weight: normal; margin-bottom: 0cm; text-decoration: none;"><span style="font-size: small;"> Le clivage émergeant est représentatif de l'essoufflement de la politique française. Les deux partis appelés à gouverner, UMP et PS, se tiennent la main pour une Europe libérale, politique, fédérale à souhait. Ce système UMPS soulève de nombreux problèmes. De nombreuses personnes votant contre les projets européens soumis à référendum continuent d'attribuer leurs votes à ces partis qui au final ne les écoutent pas. Ces partis, qui ont abandonnés depuis longtemps la nation, repoussent les aspirations à plus de souveraineté et à un protectionnisme intelligent aux partis appelés «extrêmes», les riant et les qualifiant de personnes insensées, à croire que le système libéral soit le seul qui n'ai jamais existé, et avec des arguments toisant les classes inférieures et moyennes, soumises à la libre circulation des capitaux, des services, ainsi que celle des travailleurs.</span></div><div align="LEFT" style="font-weight: normal; margin-bottom: 0cm; text-decoration: none;"><span style="font-size: small;"> Ce système intenable aboutit à un véritable changement de ligne politique. La montée du Front National (aux alentours de 20%), la dynamique positive de Jean-Luc Mélenchon (crédité jusqu'à 8% des intentions de vote), ainsi que la percée d'Arnaud Montebourg aux primaires socialistes, remettent le protectionnisme au goût du jour. Ce nouveau clivage risque donc fortement de réorganiser l'échiquier politique, à droite comme un gauche, avec l'émergence de nouveaux pôles de pensée. </span> </div><div align="LEFT" style="margin-bottom: 0cm; text-decoration: none;"><br />
</div><div align="LEFT" style="margin-bottom: 0cm; text-decoration: none;"><span style="font-size: medium;"><b>Les législatives de 2012 comme tremplin d'une nouvelle faille politique</b></span></div><div align="LEFT" style="font-weight: normal; margin-bottom: 0cm; text-decoration: none;"><br />
</div><div align="LEFT" style="font-weight: normal; margin-bottom: 0cm; text-decoration: none;"><span style="font-size: small;"> La focalisation médiatique se cristallise autour de l'élection présidentielle de 2012. Je tiens donc à souligner l'importance de l'élection législative. Celle-ci est en effet primordial, et ceci pour deux raisons. Tout d'abord, la question du scrutin majoritaire, appliqué lors de cette élection, et ensuite, celui du phénomène majoritaire / de la cohabitation.</span></div><div align="LEFT" style="font-weight: normal; margin-bottom: 0cm; text-decoration: none;"><span style="font-size: small;"> La première interrogation tend au scrutin majoritaire. Celui-ci, on le sait bien, entraine une sur-représentation des partis dits de masse, et une sous-représentation des forces plus modestes. Dans un système se voulant démocratique, que des partis ne représentant que 50 voire 60% des électeurs constituent la quasi-totalité des sièges à l'Assemblée soulève des problèmes de légitimité, de prime abord, puis moraux face à une conception démocratique du pouvoir d'aujourd'hui. Les 40% autres d'électeurs n'ont pas t-ils le droit d'être représentés? De Gaulle avait tiré les leçons d'une IVe République qui ne voulut pas de lui, un scrutin proportionnel, un émiettement des forces, ainsi qu'une instabilité ministérielle. Il a donc tenu à appliquer un système efficace sur le plan politique, un régime dans lequel seront prises des décisions. Cette idée forte se trouve désormais à bout de souffle, pas tant dans la force de l'exécutif, qui je considère est un gage d'efficacité, mais dans la question démocratique qu'elle sous-tend. En effet, un parti comme le FN ne bénéficie d'aucun député, alors qu'il représente 15 à 20% de l'électorat, autrement dit 1 électeur sur 5.</span></div><div align="LEFT" style="font-weight: normal; margin-bottom: 0cm; text-decoration: none;"><span style="font-size: small;"> La deuxième enfin tient au résultat qui émergera des urnes à la mi 2012. En effet, la dynamique du Front National, se tenant prêt à déborder l'UMP, qui peu à peu sombre dans ses guerres intestines, va avoir de lourds conséquences pour ce parti. L'UMP en effet, refuse, ce qui est parfaitement logique vu son positionnement pro mondialisation, une alliance avec le FN, qui selon ses portes-paroles constitue un parti anti-républicain (dont je souhaiterais avoir une définition des intéressés), et qui divise les français, argument ne pouvant provenir d'une entité politique ayant abandonné la Nation au FN, et piétinant la volonté des peuples. Ce refus d'une alliance, couplé d'une très forte possibilité d'une majorité de triangulaires au 2<sup>nd</sup> tour des législatives, va faire courir la droite à sa perte. Conséquence: un PS possédant non pas la majorité des sièges, mais une part bien plus importante, 350-400-450 sièges?</span></div><div align="LEFT" style="font-weight: normal; margin-bottom: 0cm; text-decoration: none;"><span style="font-size: small;"> En prenant l'hypothèse d'une victoire de la droite, résultat: une cohabitation qui ne résoudra pas les problèmes de la France. Hypothèse d'une victoire de la gauche: une main-mise sur le pouvoir, couplée de celle déjà existante des exécutifs locaux, des médias, et de la justice. Une perspective peu réjouissante pour l'avenir de la démocratie, qu'en pensez-vous ?</span></div><div align="LEFT" style="font-weight: normal; margin-bottom: 0cm; text-decoration: none;"><br />
</div><div align="RIGHT" style="font-weight: normal; margin-bottom: 0cm; text-decoration: none;"><br />
</div><div align="RIGHT" style="font-weight: normal; margin-bottom: 0cm; text-decoration: none;"><span style="font-size: small;">J. L.</span></div>Vehmichttp://www.blogger.com/profile/07822373206108337215noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-6287134391083292439.post-30134664279752428832011-11-02T00:41:00.012+01:002011-12-05T12:47:19.087+01:00L'échec du FESF ou Quand Démocratie devient Irresponsabilité<div style="margin-bottom: 0cm;"><br />
<div style="color: black;"><b>Par Steven C,</b></div></div><br />
<div style="margin-bottom: 0cm;"><br />
</div><div style="margin-bottom: 0cm;">Quelle déception pour les dirigeants européens, sauveurs du monde à leurs heures! Après s'être démenés pendant des jours pour réussir à conclure un accord branlant destiné à rafistoler une zone euro qui fait désormais eau de toutes parts, voilà que le désobéissant Papandréou se met à discuter les solutions qu'ils lui avaient généreusement concocté. </div><br />
<br />
<div style="margin-bottom: 0cm;">En effet, au bout d'un énième sommet de crise, le couple Merkel-Sarkozy avait fini par s'entendre le 26 octobre dernier sur une réforme du FESF (fonds européen de stabilité financière). Le lendemain soir, Sarközy se faisait mousser sur nos écrans en nous expliquant avec condescendance que le système politico-financier dont il fait partie intégrante nous avait amené depuis 40 ans, au bord du gouffre mais surtout, comment il venait -cette fois c'était sûr- de sauver la Grèce, l'Europe et même le monde.<br />
<a name='more'></a></div><br />
<div style="margin-bottom: 0cm;"><br />
</div><br />
<div style="margin-bottom: 0cm;">Et vendredi matin effectivement, les enfants gâtés que sont les marchés avaient semblé trouver à leur goût les gesticulations des politiques puisque de bonne humeur, ils s'était pris à rêver et avaient fait bondir spectaculairement mais surtout brièvement les bourses européennes.</div><br />
<div style="margin-bottom: 0cm;"><br />
</div><br />
<div style="margin-bottom: 0cm;">Lundi soir, après une ouverture déjà fébrile dans une atmosphère de retour difficile à la réalité, le premier ministre grec a pris toute la zone euro à contre-pied en annonçant son intention de soumettre cet ultime accord à un referendum. Très logiquement les marchés mécontents ont immédiatement dévissé. L'Euro est mort, la machine infernale de la finance s'est emballée et la crise mondiale ne pourra plus être évitée, on le savait déjà, soit. </div><br />
<div style="margin-bottom: 0cm;">Mais plus inquiétant: c'est une véritable vague « d'indignation » qui s'est élevée de la part des fanatiques de l'euro, politiques et experts de tous poils, contre cette décision honteusement démocratique et hautement irresponsable. Ce n'est effectivement pas une habitude européiste que de demander son avis au peuple.</div><br />
<div style="margin-bottom: 0cm;"><br />
</div><br />
<div style="margin-bottom: 0cm;">Personne n'est dupe: ce n'est pas par philanthropie que Papandréou a consenti à un référendum mais bien parce que la Grèce est au bord de l'insurrection et que l'imposition de mesures aussi impopulaires au peuple grec aurait mis instantanément le feu aux poudres.</div><br />
<div style="margin-bottom: 0cm;"><br />
</div><br />
<div style="margin-bottom: 0cm;">Toutefois c'est la réaction de l'intelligentsia européiste qui est est notable. Plus que jamais on assiste à un renversement total des valeurs. Il est désormais indigne et irresponsable de laisser une nation pouvoir choisir de conserver sa souveraineté. Nos gouvernants prétendument démocratiques ne cachent même plus leur mépris absolu des peuples. Des oligarchies et des castes s'arrogent le droit de décider de leur destin à leur place.</div><br />
<div style="margin-bottom: 0cm;">La façon dont Sarközy a imposé la constitution européenne par le traité de Lisbonne au peuple français qui l'avait rejetée en 2005, la manière dont ils ont fait revoter le peuple irlandais jusqu'à ce que las, il consente enfin au dit traité ou plus récemment les pressions qui ont suivi le veto de la Slovaquie au renforcement du FESF et qui ont amenées à un deuxième vote, étrangement positif cette fois-ci, ainsi que le cas grec aujourd'hui, montrent le message très clair adressé par les élites technocratiques aux peuples européens:</div><br />
<div style="margin-bottom: 0cm;">« L'Union Européenne fédérale se fera quoi qu'il arrive. Avec vous ou sans vous! » A bon entendeur.</div><br />
<div style="margin-bottom: 0cm;"><br />
</div><br />
<div style="margin-bottom: 0cm;"><br />
</div><br />
<div style="margin-bottom: 0cm;"></div>Vehmichttp://www.blogger.com/profile/07822373206108337215noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6287134391083292439.post-49502661772430743552011-10-30T12:20:00.011+01:002011-12-05T12:47:33.182+01:00Comment le Parti Socialiste a trahi la Gauche<div style="margin-bottom: 0cm;"><br />
<div style="color: black;"><b>Par Steven C,</b></div><br />
<br />
Depuis le début de la campagne pour les primaires du parti socialiste jusqu'à l'investiture du candidat Hollande, l'espace médiatique était intégralement monopolisé par des socialistes nous promettant monts et merveilles pour les cinq années à venir. Il s'agissait même pour Hollande de « réenchanter le rêve français ». La contre-attaque peu originale d'un UMP dans la tourmente consiste alors à prétendre démontrer aux français les inconséquences budgétaires du programme du PS. Voir ainsi l'UMP se faire le garant de la responsabilité économique confine au ridicule quand on sait que son champion Sarközy, n'est rien de moins que le président le plus dépensier de l'histoire de la Vème République, dont l'exploit consiste à avoir aggravé la dette publique de plus de 500 milliards d'euros à lui seul depuis 2007.</div><div style="margin-bottom: 0cm;"><a name='more'></a><br />
</div><br />
<div style="margin-bottom: 0cm;">Laissons donc le PS et l'UMP à leur partie de ping-pong consternante et prenons un peu de hauteur. Attachons-nous de notre côté à la déconstruction d'un mythe fondamental et préalable à une juste compréhension du jeu politique actuel: celui selon lequel le PS serait l'alternative de gauche sur l'échiquier politique français.</div><br />
<div style="margin-bottom: 0cm;"><br />
</div><br />
<div style="margin-bottom: 0cm;"><b>Rappel historique de ce qu'est la Gauche</b></div><br />
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<div style="margin-bottom: 0cm;">Pour éviter de se laisser abuser par les sophismes de nos très-intègres-politiciens et de nos très-indépendants-médias, il est bon de rappeler quelques concepts élémentaires.</div><br />
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<div style="margin-bottom: 0cm;">A savoir que la notion de « Gauche », apparue au moment de la Révolution française, se rattache à celles de justice sociale, de solidarité et de progressisme. Ce progressisme étant entendu comme le processus de passage de la société féodale d'Ancien Régime à une société moderne, nationale et citoyenne. Et non pas comme l'acceptation actuelle le voudrait, qui consisterait elle, à trouver « progressiste » tout nouveau symptôme de décadence et dégénérescence de notre civilisation.</div><br />
<div style="margin-bottom: 0cm;">On a davantage tendance à l'oublier mais la Gauche historique est également fondamentalement nationale et patriote. </div><br />
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<div style="margin-bottom: 0cm;">Cette gauche s'oppose à une « Droite » qui elle, défend historiquement la Tradition, la religion, l'ordre établi et, à ce titre il est vrai, certains privilèges.</div><br />
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<div style="margin-bottom: 0cm;">La notion de « liberté » est étrangement revendiquée aussi bien par la Gauche que par la Droite, mais pas de la même manière. </div><br />
<div style="margin-bottom: 0cm;">Pour la Droite elle se traduit par le libéralisme économique, la liberté d'entreprendre, qui a progressivement évolué vers le néo-libéralisme actuel qui revendique un ultra-libéralisme. C'est à dire une économie absolument débarrassé de toute contrainte étatique afin de laisser les marchés seuls maîtres de l'économie.</div><br />
<div style="margin-bottom: 0cm;">La notion de liberté a trouvé dans la Gauche une expression plus abstraite mais aussi plus subtile. Elle s'attachait en fait à la volonté de libérer le peuple de l'aliénation que faisait peser sur lui l'organisation féodale de la Monarchie et consacrait le droit des français de décider de leur sort par la souveraineté populaire. Là encore on est bien loin de la compréhension contemporaine de la liberté qui accorde à chaque individu le droit à la jouissance illimitée et égoïste. Qu'elle soit économique pour la Droite ou sociétale pour la Gauche. </div><br />
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<div style="margin-bottom: 0cm;"><b>De la Gauche sociale à la Gauche sociétale</b></div><br />
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<div style="margin-bottom: 0cm;">Les valeurs de la Gauche s'étaient ainsi fixées en cent cinquante ans et s'étaient synthétisées de manière très schématique, autour de la défense du monde du travail (solidarité) face au monde du capital (privilèges). </div><br />
<div style="margin-bottom: 0cm;">Cette opposition Gauche/Droite était restée relativement constante jusqu'à la révolte étudiante et ouvrière de Mai 68. </div><br />
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<div style="margin-bottom: 0cm;">Les causes de ce mouvement de protestation d'ampleur nationale ont été certes tout à la fois politiques (opposition au Gaullisme), sociales (mouvement ouvrier) et culturelles (libération des mœurs). Pourtant une fois De Gaulle parti, et les accords Grenelle signés, les revendications culturelles toujours latentes vont être récupérées par l'ensemble des mouvements de Gauche. C'est de là que va naître cette nouvelle Gauche sociétale.</div><br />
<div style="margin-bottom: 0cm;">A partir de cette époque la conscience de Gauche historique et véritable ne va cesser de se désagréger pour devenir la misérable « gauche bobo ».</div><br />
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<div style="margin-bottom: 0cm;">Ainsi les préoccupations politiques de la Gauche vont progressivement se déplacer du Droit du Travail au droit à la sodomie. De la lutte contre le libéralisme à la lutte contre un « fascisme » fantasmatique soudainement ressuscité (en éclipsant d'ailleurs honteusement les racines absolument socialistes et non de Droite, du fascisme historique). Toutes les tendances de la Gauche vont être affectées par ce bouleversement idéologique. En vérité c'est même tout l'échiquier politique qui va en subir les conséquences. Mais c'est logiquement le PS, déjà fort compromis avec le libéralisme et sur une ligne doctrinale de plus en plus consensuelle, qui va devenir le fer de lance de cette nouvelle Gauche.</div><br />
<div style="margin-bottom: 0cm;">Un « Produisons français, consommons français! » d'un Marchais, pourtant parfaitement cohérent à Gauche, serait aujourd'hui analysé comme un slogan raciste et aussitôt poursuivi en justice par l'escadron des officines communautaristes (SOS Racisme, LICRA, CRIF, HALDE) antinationales.</div><br />
<div style="margin-bottom: 0cm;">C'est d'ailleurs sur un projet éminemment sociétal et non social que Mitterrand, le faux homme de Gauche, s'est habilement fait porter au pouvoir en 1981.</div><br />
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<div style="margin-bottom: 0cm;"><b>Le sujet de l'UE, ou la soumission intégrale du PS au néo-libéralisme</b></div><br />
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<div style="margin-bottom: 0cm;">Mais c'est le sujet de l'UE qui permet de dévoiler définitivement le vrai visage du PS. L'UE, machine à broyer les peuples et monstre ultra-libéral, n'est rien d'autre que le projet d'élites technocratiques destiné à soumettre tous ensemble les peuples européens au dogme de la loi du marché. Par une pluie incessante de directives toujours plus intrusives, la Commission européenne, organe antidémocratique par excellence et seul véritable maître à bord, est capable d'imposer sa vision de l'économie et du social à vingt-sept Etats souverains. C'est ainsi que le modèle social français, réputé internationalement mais en contradiction avec les commandements des gnomes de la Commission est consciencieusement délabré à grands coups de sanctions économiques de la Cour de Justice de l'Union Européenne.</div><br />
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<div style="margin-bottom: 0cm;">L'UE est souvent présentée par ses promoteurs comme une étape indispensable vers l'adaptation à un prétendu « monde moderne ». C'est absolument faux. Il est primordial de comprendre qu'il n'y a pas de fatalité, que rien, absolument rien, n'amène irrésistiblement à cette dictature ultra-libérale si ce n'est une volonté: celle de toute la classe politique au pouvoir dont les frères ennemis du PS et de l'UMP, toujours de mèche pour déposséder chaque fois un peu plus le peuple français de sa souveraineté.</div><br />
<div style="margin-bottom: 0cm;">Si le soutien appuyé de l'UMP à ce projet est tout à fait logique sur le terrain du concept car en accord avec la Droite libérale la plus conventionnelle, il en est tout autrement de celui du PS. L'UE interdit de fait toute politique sociale en France. Son essence ultra-libérale et son cheminement antidémocratique aurait dû faire monter au créneau maintes et maintes fois des socialistes cohérents et sincères. </div><br />
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<div style="margin-bottom: 0cm;">Pourtant on a pu constater un soutien inlassable du parti à la fleur à la politique européenne. Ce parti pris étrange et cette contradiction apparente dans les termes n'ont finalement rien d'absurde. Ils sont simplement la preuve du renoncement définitif du PS à mener une politique de Gauche en France. Ils marquent son rattachement intégral au dogme libéral. </div><br />
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<div style="margin-bottom: 0cm;">Au vu de ce constat il apparaît également nécessaire de mettre en garde contre les autres faussaires de Gauche prétendument radicaux. Si les paroles plus percutantes d'un Mélenchon pourraient faire illusion sur un plateau télé, son appel systématique à se rabattre sur le PS au second tour pour faire barrage à un FN, lui réellement social et national, ramène bien vite le sénateur franc-maçon à ce qu'il est: un vulgaire pion destiné à tenter de rattraper les électeurs ouvriers partis vers un FN ayant depuis longtemps doublé le PS sur sa Gauche. </div><br />
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</div>Vehmichttp://www.blogger.com/profile/07822373206108337215noreply@blogger.com0